Toute cette pĂ©riode difficile que nous avons tous traversĂ©e - et que nous traversons encore - a provoquĂ©, encore une fois, comme aprĂšs l'AVC de Zhom, l'Ă©loignement de certains amis... Dieu merci ils sont tous encore en bonne santĂ©, mais sous prĂ©texte qu'ils ne comprennent pas pourquoi nous n'acceptons pas toutes les invitations, que nous ne participons plus comme avant aux Ă©vĂ©nements divers, entraĂźnements, courses ou autres fĂȘtes, ils se sont Ă©loignĂ©s, nous ignorant tout simplement...
Heureusement le noyau dur đest toujours lĂ , ne vous en faites pas pour nous đ, nous sommes bien entourĂ©s !
Mais nous avons tout simplement tentĂ© d’appliquer un minimum de principes de prudence, le minimum vis Ă vis d’une maladie nouvelle dont on ne sait, au final, toujours pas grand chose… et surtout, de laquelle tous les mĂ©decins de Zhom l'ont engagĂ© Ă se mĂ©fier.
Certes, cette maladie n’est pas si grave pour une majoritĂ© de gens. Et c'est tant mieux !
Mais elle en a frappĂ©, voire tuĂ© pas mal d’autres, frappant un peu au hasard, malades comme en pleine santĂ©, vieux comme jeunes. Ceux de nos amis qui ont Ă©tĂ© touchĂ©s sont parfois un peu amers devant toutes ces grandes gueules anti masques et anti tout qui se croient privĂ©s de libertĂ© quand on tente - peut ĂȘtre Ă tort, mais encore une fois, nous avons Ă faire Ă une nouvelle maladie - de les protĂ©ger. Ceux qui comme Zhom sont considĂ©rĂ©s comme patients Ă risque aussi, car en s'exposant, ils nous exposent tous...
Alors oui, rien n'est clair, on nous dit tout et son contraire, parfois Ă quelques jours d'intervalle, on ne sait plus qui a raison, qui a tort, qui sait, qui se pose des questions...
Alors oui, porter un masque, c'est pas marrant, surtout quand il fait chaud comme il a pu faire chaud cet été, ne plus voir le sourire ou les grimaces des autres...
Alors oui, nous sommes prudents, peut-ĂȘtre trop, peut-ĂȘtre mĂȘme pas assez, qui sait, le risque zĂ©ro n'existe pas Ă©videmment... Mais c'est notre choix, c'est nous qui dĂ©cidons. Nous ne restons pas cloĂźtrĂ©s, loin de lĂ , nous sommes partis en weekend, en vacances, Ă l'Ă©tranger mĂȘme, nous allons au restaurant, chez des amis, les enfants frĂ©quentent leurs amis, nous recevons Ă la maison, nous faisons les sorties nĂ©cessaires avec les enfants - rendez vous mĂ©dicaux, auto-Ă©cole, entretiens pour des Ă©coles - mais partout oĂč nous allons, nous sommes vigilants, prudents, extrĂȘmement prudents.
Alors à celles et ceux qui nous prennent pour des trouillards, qui nous regardent un peu de haut comme si nous étions des moutons, je voudrais juste faire comprendre qu'aucun de nous ne tient à revivre un seul instant la douleur qui nous a terrassés il y a bientÎt 4 ans, ni le parcours du combattant qui a suivi, et qui dure encore. Parce que un "accident de la vie" ou une maladie, quels qu'ils soient, peuvent parfois avoir de sérieuses conséquences sur votre vie future...
C'est pour ça que nous sommes (juste) prudents.
Tout simplement...
un vieux proverbe dit : "Prudence est mÚre de sûreté "....en ces moments difficiles moralement et aussi physiquement faut pas chercher la misÚre....LES MASQUES sont une nécessité et c'est la moindre des choses...
RĂ©pondreSupprimerNous sommes bien d'accord ;-) Plein de bisous <3
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